D'une ère à l'autre :
Une ère correspond au temps que met l’axe de la Terre pour parcourir 30°, soit environ 2 160 ans, équivalent au temps moyen nécessaire au point vernal pour traverser une constellation, soit un signe.
Depuis la dernière conjonction Uranus-Neptune intervenue il y a 20 ans, tout s’accélère et cela est lié à la Mondialisation.
Cependant, ces changements sont également en rapport avec l'avènement de la nouvelle Ère : L'Ère du verseau.
Ces ères ont été établis depuis des millénaires par différentes cultures, en particulier en Inde, en Grèce et en Amérique du sud et elles couvrent des dizaines de milliers d'années.
La théorie des ères :
Elles sont basées sur la précession des équinoxes.
Elles ont été décrite par Hipparque de Nicée, au IIème siècle av. J.-C.
Bien qu’elles furent probablement déjà connue en Inde.
La précession des équinoxes est liée à l’inclinaison de l’axe de la Terre selon un angle de 23° 30’ et au déplacement circulaire de cet axe, ce qui donne à la Terre un mouvement de toupie.
Sa vitesse de déplacement est d’un degré tous les 72 ans,
Celui-ci accomplit sa rotation en 25 920 ans (72 x 360).
Une ère correspond au temps que met l’axe de la Terre pour parcourir 30°, soit environ 2 160 ans, équivalent au temps moyen nécessaire au point vernal pour traverser une constellation (un signe).
L’ère passé des Poissons :
Commencée il y a 2 000 ans environ au temps du Christ, a été fortement marquée par les valeurs du christianisme qui correspondent au symbolisme du signe de même nom : péché, pardon, sacrifice, abandon, salut, rédemption, compassion, amour inconditionnel. Complémentaire de celui des Poissons, le symbolisme de la Vierge se rapportant bien évidemment à la Vierge Marie et au dogme de l’Immaculée Conception.
L’ère précédente du Bélier, de – 2000 à 0, a vu la naissance du monothéisme (le sacrifice du bélier par Abraham, les cornes de lumière de Moïse) et des grands empires (Grèce, Rome), de même que le développement de la métallurgie.
L’ère encore précédente du Taureau, de – 4 000 à – 2000,
a correspondu au développement de l’agriculture, à la naissance des cités-états en Mésopotamie, de l’écriture et de l’astrologie, au culte d'Apis et de la déesse mère. Nous nous trouvons donc au tout début d’une nouvelle ère depuis les débuts de notre civilisation, née il y a 6 000 ans environ aux confins du Tigre et de l’Euphrate. L'ère du taureau, bélier, poisson sont regroupées en un âge de fer, appelé kali yuga. Nous rentrons dans une nouvelle ère, que l’on appelle : l'Âge d’Or,
Elle va être regroupée de 3 nouvelles ères.
La théorie des ères affirme donc que nous avons vécu ces dernières années, la période extrême d’un cycle commencé bien avant les débuts de l’histoire, quelque part vers la fin du paléolithique moyen qui vit la disparition de l’homme de Neandertal.
L’ère actuel, dont nous sommes aux prémisses, est donc celle du Verseau, qui suit logiquement les Poissons dans l’ordre inverse du zodiaque dans le mouvement précessionnel.
Puisque celle-ci doit logiquement inaugurer l’âge d’or d’un nouveau cycle, il nous faut réfléchir au symbolisme du Verseau pour tenter d’en percevoir la teneur.
Le signe du Verseau est le signe de l’Homme :
Nous pouvons donc penser aux valeurs humanistes.
Mais aussi à la possible transcendance du genre humain vers une forme supérieure d’être (l'homme divin) qui serait à l'origine d’un changement vibratoire.
Ceci pourrait alors conduire à une société où le niveau de conscience serait le même pour tous.
Le signe du Verseau correspondant à l’espace.
S'agit-il de l’homme dans l’espace, mais lequel ?
Il a souvent été question du passage d’un cycle à l’autre qui s’accompagnerait d’un renversement des pôles.
Mais s’agit-il dans ce cas d’un basculement de la Terre sur son axe ou bien de l’inversion des pôles magnétiques ?
René Guénon fait également référence à un arrêt du temps.
C’est-à-dire au point du passage où passé, présent et avenir se confondent.
En conclusion :
Si nous observons aujourd'hui, nous vivons l'accumulation de facteurs de crises : financières, économiques, écologiques, politiques, climatiques, idéologiques, démographiques, éthiques, spirituelles qui compromettent pour la première fois, et à très court terme l'avenir de l'humanité. Et en même temps, nous avons la possibilité d'apporter très rapidement des solutions, efficace et durable pour sauver la planète.
Ceci néanmoins reste possible, sur un plan collectif, aux conditions suivantes :
« accepter le fait que la crise globale est une réalité incontournable, et qu’il y a nécessité absolue d’y faire face et de la résoudre, d’où une prise de conscience collective très rapide ;
– accepter que le modèle actuel, basé sur le matérialisme et ses conséquences, en particulier sur l’impérialisme économique et financier, soit rapidement abandonné et transformé ;
– accepter la réalité de l’homme comme unité indivisible du corps, de l’âme et de l’esprit ;
– accepter la nécessité d’une société mondiale, ce qui suppose la disparition des structures étatiques.
– accepter la nécessité d’abandonner, ou pour le moins de relativiser les modèles religieux hérités du passé ;
– adopter les valeurs du Verseau pour aller dans le sens de l’évolution naturelle de l’humanité, en l’occurrence la seule possible.
Et sur un plan individuel, il s’agit pour chacun d'entre nous, de se préparer au passage d’une ère à l’autre, d’un monde à l’autre.
Comment ?
– en s’allégant autant que possible de ses biens, de ses croyances, de ses habitudes ; en vivant dans l'ici et maintenant, tout en profitant de nos enseignements du passé
– en favorisant l’élargissement de la conscience, à travers tout un travail sur soi permettant l’ascension de l'homme vers une conscience supérieure ; en se purifiant de toutes ses peurs,
– en apprenant à penser par soi-même, à user de son libre arbitre ; et en ne se mettant sous le joug d'aucun système abusif.
Bref, en intégrant ainsi les valeurs du Verseau : humaniste et transcendante.
Tiré de : astrologue n°172 Didier lustig